*Un valet tout effrayé était venu la chercher à la chapelle. Aristote était là, il attendait dans la petite cour, et il y avait des voix qui se promenaient dans le château. La Duchesse fronça les sourcils et ne comprit pas grand chose au récit décousu du pauvre bougre, néanmoins elle saisit l'essentiel : Quelqu'un l'attendait à l'entrée et le fantôme de sa moitié adorée faisait des siennes...
Elle se promit de passer par le confessionnal pour pouvoir causer avec son épouse et lui demander des explications. Ce point là réglé, elle s'attaqua au second -enfin au premier, bref à son visiteur.
Alors qu'elle descendait les escaliers menant à la petite cour, elle reconnut les armes peintes sur le carosse : Penthièvre...
Elle s'approcha, souriante, du visiteur :*
Ainsi c'est toi qui effraies mes domestiques... Aristote... *rit* Sais tu qu'il est nul en amant ?*son sourire se fit taquin* Degermat en mes terres, roturier... Rentrons ! Il fait froid dehors !