Ramené sur le droit chemin de la foi pour le salut de Yud

Hôte Messages : 15 Date d'inscription : 04/12/2007

Un homme de grande taille,la carrure imposante,se dirigeait d'un pas pressé vers la chapelle de Menez,son visage caché par un large capuchon,sa cape virevolelant au rythme de ses pas,ses pans d'un noir de jais souillé par la boue qui emplissait de la cour d'enceinte.

Il avait chevauché des heures durant lorsqu'on lui avait appris la nouvelle,déjà il estait en route,mais n'escomptait pas prendre possession des appartement qui seraient sien à Menez pour la durée de ses noces avant le lendemain,comptant passé la nuit dans une auberge Bretonne pour ménager hommes et cheveaux.
Mais tout ça importait peu maintenant,son bien estre et celui de son Page qui désormais le suivait lui aussi d'un pas pressé,lui lançant constamment de frénétiques regards,estant relégué au second rang lorsqu'il avait appris la terrible nouvelle.

Elle estait morte,ou mourante,sa mamie verte,celle qui l'avait soutenu si souvent et qui jamais ne lui avait posé de questions.Elle si joviale et amicale,qui estait pour lui bien plus qu'une amie,presque une complice...Un doute subsistait toutefois en lui,un homme tel que le Balafré ne pouvait se faire à la terrible,l'odieuse idée de la mort de son amie sur la seule parole d'un messager.Il aurait voulu pouvoir en avoir le coeur net,voir sa dépouille maccabre de ses propres yeux...La mort,si effrayante,si angoissante dans son statu d'estat irréversible et indéniable,soudain et implacable...Après tout,le messager lui avait dict que la dernière fois qu'elle avait esté aperçue,elle estait encore animée de vie.Mais il lui avait également dict qu'elle estait désormais disparue,elle,si débordante de joie de vivre,rappelée par Aristote....Ses songes se perdirent alors qu'il franchissait le parvi de la chapelle,il se remémora ses rires éclatant et si doux,apaisant...sa machoire d'elle mesme se resserra,ses muscles se contractant tandis que ses yeux se fermaient un instant,celà ne se pouvait,celà n'estait possible,celà n'estait point...

Il poussa la large porte de l'église et pénétra de quelques mètres dans le lieu consacré,subjugué par une magnifique fresque murale au fond de la batisse,derrière l'autel,avant d'estre tiré de ses pensées profondes par le bruit de pas étrangers.Amusé de la maladresse de celui-ci dans l'attention qu'il portait au bien estre de son maistre,il se retourna vers son jeune Page et lui ordonna:

Reste là,j'ai grand besoin de calme et de solitude.

Mais...Maistre!

J'ai dict,et veille à ce que nul ne me dérange,mis à part les maistres des lieux.

Son jeune serf faisait volte face et lui déjà approchait de l'autel.Silencieux,le regard voilé,il alluma un cierge et se laissa tomber à genoux devant l'icone d'Aristote.Fermant les yeux un instant pour reprendre ses esprits qui semblaient voulir se perdre,il joint ses mains et se mit à murmurer des prières apprises en d'autres temps déjà révolu qu'il croyait caduque mais qui,en cet instant,lui semblaient toute indiquée et sortaient de sa gorge sans qu'il le veuille vraiment,comme prononcée par un autre,subconscient ou inconscient croyant et pratiquant qui jamais,en dépit de son insouciance et du peu d'égard qu'il portait à la religion,n'avait oublié que dans les cieux,il y avait de grands barbus omniscient et omniprésent vers qui se tourné lorsque le doute et le tourment l'assaillaient.

Dukez Menez Messages : 142 Date d'inscription : 25/09/2007

*Une lettre du Duc d'Anjou l'avait informée de l'incident. Quelques soins et son épouse serait vite guérie, avait alors pensé la Duchesse. C'est quand un certain fantôme vint parler avec elle, qu'elle comprit. Ses larmes sortirent alors... Son épouse adorée voulait rester près d'Aristote ! Il fallait prier avait dit son fantôme... La Duchesse avait alors quitté son bureau et s'était dirigée vers la chapelle, afin d'intercéder auprès d'Aristote.
C'est avec surprise qu'elle découvrit lorsqu'elle poussa la porte de la chapelle, un jeune page, dont la livrée n'était pas la sienne, et qui paraissait un peu perdu. Plus loin un homme semblait prier au pied de l'autel. Elle s'avança et le page chercha à l'arrêter.*

Madame... mon maître souhaiterait rester seul...

*Calmement* Jeune homme, je suis la maitresse icelieu, la Duchesse de Mené. Ai-je donc le droit de pénétrer en ma chapelle pour prier Aristote de me rendre une personne qui m'est très chère ?

*Tandis qu'il se confondait en excuses, elle le laissa et continua à avancer. Elle reconnut son futur gendre agenouillé. Elle posa sa main sur son épaule et murmura :* Toi aussi elle te manque... *Puis elle ferma les yeux pour retenir ses larmes qui recommençaient à couler, et adressa une prière silencieuse à Aristote*

Fille adorée Messages : 45 Date d'inscription : 08/11/2007

l'esprit de Yud avait appeler mymy et l'avait mené jusque Mené.

C'est la tete basse et les yeux rouges qu'elle poussa les portes de la chapelle... Elle ne s'attendait pas a y trouver qui que ce soit...

Elle entra discretement trempat sa main dans le benitier et se signat tout en s'inclinant.

Avancant une peu plus en avant elle se mit sur un ban et s'agenouilla...

Un chapelet dans les mains, qu'elle avait trempé dans du chouchen pour l'occasion, car mamie verte adorée le chouchen, la blondinette se mit a prier :

Par Aristote et par Cristos
Par le saint dieu de la boulasse
Mamie verte reviens
Rendez moi mon anti depresseur
Je jure de trepanner ceux qui lui sont passés sur le corp
Je jure d'ouvrir ma cave a la belle verte
Je jure de ne pas l'affubler d'une robe ridicule pour mon mariage
Me manque trop, rendez la nous
amen

Les chieuses brailleuses Messages : 40 Date d'inscription : 23/10/2007

La petite entra dans l'église comme lui avait dit de faire Myrtillia, il y avait déjà plein de monde dedans alors elle les imita maladroitement. On lui avait dit de prononcer ses mots à elle pour que marraine revienne.

Bizour marraine ! Ze voulais te dire qu'il faut que tu reviennes, ze zais pas ou tu es, mais faut que tu reviennes quand même parce que ... si tu reviens pas et ben ze vais pleurer. Bon alors tu reviens, parce que t'as pas le droit de partir ... enfin ze crois.

Elle fait une petite grimace.

Les chieuses brailleuses Messages : 16 Date d'inscription : 22/11/2007

Janet poussa difficilement la lourde porte de la chapelle. Mum lui avait souffler a l'oreille que quand on pensait très fort à Aristote il nous entendais mais que des fois ça fonctionnait pas. En tout cas que partiellement...

Janet avança lentement le long de l'allée. Décidement Aristote avait beaucoup d'amirateur. Elle s'assit à coté de sa jumelle et réfléchit à ce qu'elle allait demander.

Euh bonjour euh Aristote euh v'là tu peux me rendre Mum ? Elle est crès gentille tu sais en plus si elle revient pas et bé ma môman elle sera crès criste et moi ze veux pas que ma môman elle soit criste. Et pis si elle revient pas et bé ya personne qui boira le chouchen de môman . Et pis moi ze veux faire un bizou a Mum parce qu'elle a fait un cruc pour moi dans ma chambre alors faut qu'elle revienne !!

Janet réfléchit quelques instants pour voire si elle n'avait rien oublier, puis se rappella :
Euh s'il te plaittttttttttttttttttttttttttttttttttt

Kaerañ était prostré sur un petit prie-dieu, qu'il avait installé tout au fond, dans une alcôve de la chapelle. Il ne voulait voir personne, seulement sa Yud d'amour... cela faisait depuis 24h qu'il était là, sans bouger. dormant, se réveillant, priant, pleurant... se rendormant... sans bouger.

Fantôme de ma moitié d'amour Messages : 77 Date d'inscription : 19/10/2007

Yud entendait toutes les prières, elle voyait tous ces êtres cher à son coeur. Ici ou là, ils demandaient son retour sauf un....Chaton restait prostré. Etait cela le grand guerrier reoz?

Pour autant, elle s'adressa à Aristote qui n'etait jamais loin d'elle.

- Tu vois, nonobstant les bons écus qui se trouvent dans ma besace, là pres de mon coprs, et qui tous ne m'appartiennent pas (et donc que je dois rendre), il semblerait que tu doives bien réfléchir.

(réponse d'Aristote)

- Oui, mais regarde ! leur foi n'est pas un subterfuge! ils sont là !

(réponse d'Aristote)

- Humm, qu'ai je d'autre à accomplir? C'est une bonne question...

Tout en réfléchissant, elle ne pu s'empêcher d'approcher Kaerañ et lui souffla...
Un peu de nerf ma foi ! Crois tu donc que les larmes sont la solution? Je suis là pres de toi comme toujours ...et souviens toi ...tout ce que tu désires...alors bouges toi un peu !

- Il me reste a accomplir ma tache de mère qu'elle soit naturelle ou adoptive et transmettre, il me reste à accomplir ma mission de Diacre...il me reste à vieillir simplement ...

(réponse d'Aristote)

- hum....pfff.et ça va prendre longtemps??

Yud les regardait à nouveau ..ils étaient tous beaux dans la peine...elle avait envie de les serrer fort

Ma juaaaaa je suis là...je négocie !

- Dis je peux leur apparaitre?

(réponse d'Aristote)

- Pfff ce que tu es vieux jeu...!

Et Yud emmena Aristote vers d'autres lieux...à moins que ce n'ai été l'inverse !

Kaerañ perçu comme un souffle et se sentit revigoré... calmé, mais aussi déterminé.
Ma foi, se dit-il, je vais trouver qui lui a fait cela et le lui faire payer au centuple, dussais-je y passer le reste de ma vie !
Aristote ne répond jamais : Aide toi, le ciel t'aidera !

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